Léo

Peux-tu nous en dire plus sur ton rôle de directeur de la communication ?

En plus de mon engagement opérationnel sur le terrain, je suis directeur de la communication pour l’association. C’est ici un bénévolat de compétence dans une fonction support au même titre que les trésoriers, les logisticiens, les administrateurs, etc. Les activités sont tout aussi varié avec par exemple dans mon pôle la gestion de la presse, l’animation des réseaux sociaux, la conception des flyers, l’organisation de stands sur des salons, etc.

 

Comment organises-tu ton emploi du temps entre ta vie perso et tes missions à la Protec ?

Pour les activités opérationnelles c’est très facile ! Notre engagement est à la carte et nous nous inscrivons sur les missions en fonction de nos disponibilités. Il faut par contre garder une certaine régularité, car nos activités sont exigeantes en termes de compétences et il ne faut pas perdre la main. Pour les activités fonctionnelles comme la communication, c’est un petit peu au fil de l’eau et on le gère tous les jours. Certaines fonctions prennent beaucoup de temps et c’est presque un second job. Il faut savoir prendre du recul et garder à l’esprit que nous sommes bénévoles : la vie pro et perso passent en premier !

 

Qu’est-ce qui te plait dans tes missions en tant que bénévole à la PCPS ?

Sortir du quotidien ! La Protection Civile me permet de faire des activités au niveau professionnel, mais qui sont différentes de mon travail. Et ce sont des missions très atypiques et exceptionnelles que je n’aurai jamais eu l’occasion de faire sans l’association. Qui peut se vanter d’avoir réellement sauvé une vie ? D’avoir pris les Champs Élysée à contresens ? D’avoir été sur la patinoire de la coupe du monde de hockey sur glace ? D’avoir serré la main aux trois derniers Présidents français ?

 

Pourquoi l’antenne de Bagneux et pas une autre ?

Après 11 ans au sein d’une antenne, j’avais besoin d’un renouveau au sein même de mon engagement associatif. J’ai alors décidé avec d’autres bénévoles de me lancer dans une aventure : créer une antenne locale. Ce défi, c’est recommencer de zéro pour recréer tout ce que vous connaissez ; c’est faire ce que vous savez faire, mais à partir de rien ; c’est donner un nouvel élan à l’association en la développant sur un territoire.

 

Quel est ton meilleur souvenir à la Protec ?

Impossible d’un donner un seul … Mon premier arrêt cardiaque sur un quai du métro que nous avons récupéré ?  Nos weekends cohésion avec tous les secouristes dans une maison à la campagne ? Mon interview d’un sans-abri qui s’est mis à pleurer en expliquant tout ce que la Protection Civile lui apporte ? Le moment où tu te retrouves entre les milliers de spectateurs et la scène de Solidays avec un artiste international à moins de 5 mètres de toi ? Mon direct sur le plateau de BFM pour mettre en avant l’engagement de nos bénévoles ? Je ne sais que choisir …