Yannis

Étudiant infirmier

20 ans

Comment as-tu connu la Protection Civile Paris Seine et que fais-tu dans la vie ?

J’ai découvert la Protec’ à 16 ans, au moment où l’adolescent que j’étais, cherchait à se rendre utile et à se changer les idées. Un ami m’avait parlé de son envie de rejoindre l’antenne du 14 et je l’ai alors suivi ! À présent, cela fait 4 ans que je suis bénévole, tout en étant étudiant infirmier à côté.

 

Qu’est-ce que ton engagement t’apporte dans la vie de tous les jours ?

Mon engagement bénévole à la PCPS m’apporte un équilibre dans ma vie, qui m’était nécessaire auparavant. J’ai su que j’étais tombé dans le bain lorsqu’en 2020, de par le confinement et de par ma minorité, je ne pouvais pas participer aux missions de la Protec’ ; j’avais ressenti alors un réel manque. C’est grâce à la Protec, qu’aujourd’hui, je suis infirmier, les missions m’ont fait découvrir et aimer le monde du soin, en étant au côté des infirmiers et via les médicalisations de victimes par exemple.

 

Peux-tu nous en dire plus sur ton rôle de responsable de la communication ?

Je suis responsable de la Communication de l’antenne du 14 depuis maintenant un an, mon rôle est de mettre en œuvre les moyens permettant à mon antenne d’être visible sur les réseaux sociaux. Je suis également chargé des liens avec la Mairie concernant les commémorations. Enfin, je m’occupe de la communication interne, et des évènements de cohésions tout au long de l’année !

 

Qu’est-ce qui te plait dans tes missions en tant que bénévole à la PCPS ?

Définitivement la variété des missions ! Cette pluridisciplinarité que m’offre la Protect’ est un vrai plaisir : sur la même semaine, on peut faire un poste de secours aux Solidays, Roland-Garros ou au Parc des Princes, aider des sans-abris, et former la population aux Premiers Secours. Rien n’est pareil : toute activité est unique. Et, selon moi, un aspect indispensable pour une association, c’est l’ambiance. Aujourd’hui, beaucoup de mes collègues bénévoles sont devenus des amis très proches, à qui je pourrais confier -littéralement- ma vie. Les moments de cohésion sont importants dans mon antenne, c’est un axe extrêmement essentiel.

 

Peux-tu nous raconter un évènement qui t’a particulièrement marqué ?

Il y a quelques années, j’étais en garde au profit du SAMU de Paris et nous étions intervenus chez une dame très âgée et isolée, qui avait appelé les secours pour des idées noires. Arrivés chez elle, nous avons fait comme à notre habitude, c’est-à-dire prendre les paramètres vitaux. Lorsque le chef de l’intervention attendait pour passer son bilan à la régulation du SAMU, je m’étais assis en tailleur devant elle, et nous avons refait le monde le temps de quelques instants. Quand nous devions nous séparer aux urgences afin qu’elle puisse voir un psychiatre, elle a pleuré et nous a chaudement remerciés pour les mots échangés avec elle, que ça lui avait fait du bien : j’ai alors compris et mesuré l’importance de mon engagement, au service des autres.

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